Je me gorge de lumière aux reflets mordorés ;
Sous la caresse du vent, libre comme l’air,
Se colore ma peau d’albâtre, chatteries propres à plaire,
Car la voici pareille aux dorures d’une porcelaine redorée.
Dans un ciel d’azur flamboie l’astre du jour ;
La voûte céleste me domine, une mer d’horizons,
Où suspendues aux nues vaporeuses, tels des flocons
Voltigent langoureusement les mouettes dans leurs atours.
Perdu dans mes pensées qui défilent au gré des marées,
Je marche pieds nus dans le chaud sable d’été ;
Qu’il est doux de sentir sur mon visage le vent du large !
Me laissant aller à la rêverie, je vogue sur des flots d’insouciance,
Alors qu’indolent, je dérive sur l’étendue de ma conscience :
Une mer de souvenirs aux lointains rivages.
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